Lettre ouverte à mon Maître – Ayamé
Mon Maître,
Vous êtes né homme.
De fils, vous êtes devenu ado, plus indépendant, puis un « petit ami », un jeune adulte, un mari, un père.
D’autres rôles, moins intimes, vous incombent aussi. Vous avez des responsabilités professionnelles, familiales, amicales, sociétales, environnementales, et il vous faut aussi gérer votre santé car votre corps et votre esprit se cabrent parfois, sous la charge.
Compliqué, le cumul de mandats.
Comme si cela ne suffisait pas, vous n’êtes pas complet sans votre rôle de Maître. Être dominant ne suffisait pas. Il fallait aussi endosser les responsabilités et les vivre à 100% en 24/7. Par envie, par amour, par besoin, par opportunité ou par revanche, peu importe, ce rôle est pour vous fondamental. Non, vital.
Mais votre bande passante ne s’élargit pas pour autant et vous peinez à être durablement tout à la fois, alors vous faites des choix.
Vous excellez alors dans ce que vous avez mis en priorité car vous êtes talentueux, généreux, sincère, entier et perfectionniste.
Mais sur les autres points vous vous décevez et, lorsque vous réalisez qu’en excellant ici vous devenez médiocre là, c’est le drame. Car oui, vous êtes perfectionniste et très exigeant avec vous-même.
Maître…. Faire des choix c’est ce que nous faisons tous, tous les jours. Nous y sommes contraints car il n’est pas possible d’être performant partout tout le temps. Repenser ses choix ce n’est pas renoncer, ni échouer, mais gérer les priorités.
Et parfois, les choix que l’on fait ne sont pas les bons. Heureusement, cette fois, il est toujours temps de réagir, d’ajuster, voire d’inverser la vapeur pour remettre l’église au milieu du village.
Et ça va marcher : Le mal n’est pas fait et le bien n’est pas loin !
Quel que soit votre focus, je vous soutiendrai.
Je ne peux pas être mieux servie que je ne l’ai été. Je suis donc “full ammo” pour vous renforcer à mon tour. Parce qu’une soumise, a fortiori si elle est compagne de vie, ça sert aussi (surtout) à ça.
Et finalement, je vous aiderai à ne pas vous oublier VOUS, dans tout ça.
Putain de domdrop.
Je Vous t’aime, Maître.
Votre Ayamé
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